Alcool en voiture, les éthylotests sont-ils fiables ?

Depuis mars 2012, l’éthylotest est devenu un accessoire automobile obligatoire pour tous les véhicules à moteur en France. Encore appelé alcootest, ce dispositif permet de vérifier le taux d’alcoolémie d’un individu. Il est donc utilisé par les forces de l’ordre pour contrôler le taux d’alcool d’un conducteur lors des contrôles ou des infractions au Code de la route. On peut même l’utiliser à titre personnel pour savoir si on est en mesure de prendre ou non le volant.

Vu l’importance de cet accessoire dans le processus pénal (application d’un texte de loi), il convient de savoir si on peut vraiment s’y fier. Nous avons relevé les insuffisances de l’éthylotest que nous vous présentons. Mais avant, voici les types existants.

Pour retrouver un site qui référence tous les éthylotests : ICI !

Les différents types d’éthylotests

L’alcootest ou éthylotest est un dispositif qui permet de mesurer la quantité d’éthanol (alcool) que contient l’air expiré. Par déduction, on détermine la quantité d’alcool contenue dans l’organisme. On distingue deux types d’éthylotests à savoir :

  • Le type chimique : il s’agit d’un ballon dans lequel on souffle. L’éthylotest mécanique est à usage unique.
  • Le type électronique : c’est une sonde qui émet un signal électrique. L’éthylotest électronique peut être utilisé à plusieurs reprises à la condition de changer l’embout à chaque fois. Il est encore appelé éthylomètre, car il indique le gramme d’alcool par litre de sang.

Les insuffisances de l’éthylotest

Nous avons résumé dans ces points tous les éléments qui peuvent biaiser le résultat donné par un éthylotest.

Fumer biaise l’examen d’alcoolémie

Selon le Docteur Thuin, auteur de l’essai comparatif réalisé par 60 millions de consommateurs en février 2006, le tabac a un effet réducteur sur l’absorption alcoolique. C’est pourquoi, il est inscrit sur les éthylotests, « fumer peut affecter le contraste de la réaction ». En effet, la présence de nicotine dans les poumons et la fumée influent directement sur le contrôle d’alcoolémie. Ainsi, un gros fumeur qui a une grande quantité d’alcool (> 0,25 mg/l d’air expiré) aura un résultat négatif au test d’alcoolémie alors que le non-fumeur serait positif.

Pour un site de santé : www.passeportsante.net/

Vous convenez donc qu’un fumeur malgré toute sa bonne foi peut être trompé par l’éthylotest qui était censé lui fournit un résultat fiable.

La limite de températures

L’utilisation de l’éthylotest requiert des conditions météorologiques précises. Les températures requises sont comprises entre 10 °C et 40 °C. En dessous d’une température extérieure de 10 °C et au-dessus de 40 °C, les résultats de tests sont corrompus et non concluants.

Peut-on faire confiance à un appareil inutilisable en été ou en hiver ?

Le délai d’attente après la consommation d’alcool

Après le dernier verre, vous devez patienter 15 minutes avant d’utiliser l’éthylotest. En considérant le fait que le pic alcoolique n’est atteint qu’une heure après l’ingestion, il est fort probable que l’éthylotest ne détecte pas l’état réel de l’individu. Il peut donc prendre la route bien qu’en étant dans l’informel.

L’œnologue

Il existe des tests très simples qui mettent en doute l’efficacité de l’éthylotest. En exemple, vous avez le test de l’œnologue qui consiste à se rincer la bouche avec un alcool fort ou doux sans avaler par la suite le breuvage. En faisant le contrôle d’alcoolémie, l’éthylotest indiquera que vous n’avez pas de droit de conduire.

Pour un autre article : La nanorobots vont-ils changer la façon de soigner le corps humain ?

À la question, les éthylotests sont-ils fiables, nous ne répondrons pas vraiment. Plusieurs facteurs influencent le fonctionnement de l’éthylotest. Le manque de fiabilité de cet équipement est devenu une polémique à cause de l’obligation d’en posséder dans son véhicule sous peine de sanctions.

Separator image Publié dans Médical.